En savoir plus – Mandelieu-La-Napoule
Nos produits sont utilisés pour d'innombrables applications publiques ou privées : hôtels, restaurants, cuisines, bureaux, salles de bains salles de séjour ou encore chambres à coucher.
Derrière notre devise « More from wood » (Bien plus que du bois), se cache la promesse d'une offre complète : en plus de nos produits pour l'ameublement et l'agencement intérieur, nous vous proposons des revêtements de sol à base de bois (stratifiés, liège et revêtements de sol design) ainsi que des matériaux de construction.
Polyvalents, les panneaux mélaminés Eurodekor se prêtent aux applications verticales et horizontales pour le meuble et l'agencement intérieur. Composés d'un panneau de particules revêtu par polymérisation d'un papier décor imprégné de résine mélamine, ils répondent aux exigences de la norme EN14322. Déclinés sur différentes qualités de support, ils sont faciles à mettre en oeuvre.
Solution décorative prête à l'emploi, ils se déclinent dans une multitude de décors contemporains également disponibles en chants pour le recouvrement des bords du panneau.
Hubler
panneaux de placage bois décoratifs pour la décoration d'intérieur
Le tulipier
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Il est la dénomination commerciale de l’espèce botanique Liriodendron tulipifera L.Elle doit son nom à ses fleurs caractéristiques, de teinte jaune vert, striées d’orange en forme de tulipe. Aux Etats-Unis, l’appellation « yellow poplar », qui prête à confusion, est couramment utilisée. Le tulipier appartient à la famille des Magnoliaceae et provient de la partie est de l’Amérique du Nord, une zone située entre la côte atlantique à l’est (du sud du Connecticut au nord de la Floride) et une ligne joignant le sud du Michigan au Mississippi à l’ouest. L’aire de croissance optimale se situe au centre de cette zone, au Tennessee, dans le Kentucky et dans l’ouest de la Virginie.
Description : Ces arbres ont de grandes dimensions : ils peuvent atteindre jusqu’à 50 mètres de hauteur. Leur tronc est droit et a parfois un diamètre de plus de 2 mètres.
Couleur et figure : Le duramen a une teinte allant du vert jaune au vert brun et se distingue nettement de l’aubier, blanchâtre. La zone d’aubier est étroite dans les vieux arbres et très large chez les arbres de plantation. Le fil est droit. Le grain est fin et de structure très uniforme. Dans la mesure où le bois de tulipier présente souvent des différences de tons et des décolorations qui peuvent être prises pour des taches, il doit presque toujours être teinté.
Durabilité : Le duramen du tulipier est peu durable (classe de durabilité naturelle IV), l’aubier n’est pas durable (classe de durabilité naturelle V).
Séchage et taux d’humidité : Le bois de tulipier est séché aux Etats-Unis et son taux d’humidité à l’arrivée est de 8 à 10 %. Il est léger, tendre et réagit rapidement à une augmentation relative de l’air. Il est stable à l’usage lorsqu’il a été mis en œuvre à un taux d’humidité adapté. La masse volumique moyenne à 12 % d’humidité relative est de 450 kg/m³.
Usinage, finition et collage : Le tulipier se laisse facilement usiner, teinter, finir, coller et fixer.
Utilisations
meubles ;
moulures ;
menuiseries intérieures (portes et fenêtres) ;
placards de cuisine ;
tournerie ;
sculpture ;
jouets ;
instruments de musique (ex. pianos) ;
caisses de qualité ;
placage.
Iroko ou kambala
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Ils ont les dénominations commerciales pour deux espèces botaniques :
Le Chlorophora regia A. Chev. provient des parties humides des forêts d’Afrique occidentale, de Gambie au Ghana ; le Chlorophora excelsa (Welw.) Benth. en Hock f. provient du Sénégal jusqu’au Mozambique, où les forêts au feuillage caduc sont plus courantes.
Description : L’iroko est un arbre héliophile qui présente en général une bonne régénération naturelle, surtout dans les clairières formées par le pâturage des éléphants, le long des routes d’exploitation ou aux endroits à faible couvert.
Couleur et figure : Le duramen est brun doré et fonce lorsqu’il est exposé à l’air jusqu’à obtenir une teinte brun foncé. Il se distingue nettement de l’aubier, d’un blanc jaunâtre. La structure du bois est assez régulière avec un grain moyennement fin. L’iroko présente un fil droit à contrefil et, exceptionnellement, un fil ondulé.
Le parenchyme autour des vaisseaux fait apparaître des traces distinctes, de teinte claire, surtout sur dosse, ce qui donne au bois une figure typique de teinte claire, rubanée ou en zigzag. Les cernes de croissance sont également bien visibles.
Durabilité : Le duramen est durable à très durable (classe de durabilité naturelle I-II). L’aubier n’est pas durable (classe de durabilité naturelle V). L’iroko résiste aussi très bien aux acides et aux bases.
Séchage et taux d’humidité : Après sciage, le bois est empilé dans le pays d’origine et est embarqué sans séchage préalable. Les lattes d’empilage laissent souvent des marques sombres. Le séchage – accéléré ou à l’air libre – est assez rapide. Il existe cependant des risques de fissures et de déformations, surtout pour le bois à contrefil.
Usinage : L’iroko se laisse bien travailler, tant manuellement que machinalement. Dans les fentes de cœur, des concrétions calcaires, de teinte blanche et de dimensions variées, peuvent avoir un effet désaffûtant sur les outils.
Pour le sciage à la scie circulaire, il est conseillé de choisir un angle d’attaque de 20° ou, dans le cas d’outils au tungstène, de 15°. Cet angle évite également l’arrachement des fibres en contrefil lors de l’usinage du bois à contrefil sur un établi.
Lors de l’usinage, il est conseillé de prévoir un système d’aspiration efficace, car la fine poussière et la sciure de l’iroko peuvent causer des réactions allergiques chez les personnes sensibles.
Finition : L’iroko est souvent utilisé sans finition pour des utilisations extérieures telles que bardages ou terrasses. Il grisonne alors quelque peu, ce qui lui donne un effet naturel.
L’iroko contient de la chlorophorine, un antioxydant soluble dans les solvants organiques. De ce fait, le séchage des systèmes de finition à base de solvants peut être ralenti ou empêché. Le nettoyage de la surface au thinner ou au white spirit permet d’y remédier.
Il est également recommandé d’éviter le contact avec le béton, car les contenus cellulaires en ralentissent le durcissement.
Le bois contient aussi des contenus cellulaires solubles dans l’eau. Ceux-ci peuvent causer des taches blanches lors du traitement au moyen de produits en phase aqueuse. Ces problèmes peuvent être évités en utilisant des systèmes de finition à base de résines synthétiques (peintures cellulosiques-vinyliques ou peintures polyuréthannes), qui sèchent par polymérisation. Pour une surface bien lisse, il est conseillé de traiter d’abord le bois avec un bouche-pores.
Fixation et collage : Le clouage et le vissage ne posent aucun problème. Le contact avec le fer provoque cependant de la corrosion. Il est donc conseillé d’utiliser des matériaux de fixation en acier inoxydable. L’iroko se laisse très bien coller avec tout type de colles courant.
Utilisations : constructions extérieures (au-dessus de la surface du sol ou en contact avec de l’eau) ;
menuiserie extérieure ;
bardages ;
parapets de ponts ;
tabliers de ponts ;
terrasses ;
mobilier de jardin ;
ponts de bateaux ;
fonds de conteneurs ;
tables de laboratoires ;
tournerie (pour les pièces travaillantes de meubles comme les pieds d’une table) :
placage ;
divers aménagements intérieurs comme le parquet et les escaliers.
Le Chêne
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La ramure du chêne a servi de toit au tribunal des rois. Cet arbre qui attire la foudre était censé inspirer aux juges l’équité dans les sentences.
Il y a plus de trois siècles, il fallait plus de 2 000 chênes “royaux”, c’est-à-dire de très belle qualité, pour ne réaliser qu’un seul bâteau.
Provenance : Le chêne pousse dans l’hémisphère nord, entre le 45e et le 50e degré de latitude. En Europe, la zone de croissance se situe un peu plus haut du fait du climat marin, en Amérique, elle se situe un peu plus bas du fait du climat continental. Le chêne utilisé en Belgique provient essentiellement d’Europe et d’Amérique du Nord. Mais il y a de par le monde (Java, Indochine, Amérique centrale et du Sud…) des centaines d’autres espèces de chêne (Quercus spp.).
Le nom « chêne » peut seulement être utilisé pour les arbres appartenant au genre Quercus. Si l’on parle du chêne, sans plus, il s’agit du bois provenant du chêne d’Europe (Quercus petraea, le chêne rouvre, ou Quercus robur, le chêne pédonculé).
Couleur et figure : en Amérique, on distingue deux grands groupes : le chêne blanc et le chêne rouge d’Amérique. Le chêne d’Europe ressemble le plus au chêne blanc d’Amérique. Le duramen est du chêne blanc est brun clair à brun jaune. Le chêne rouge est brun clair à brun rose. Dans les deux cas, le duramen est clairement distinct de l’aubier, de teinte plus claire.
Sur la face radiale, les délimitations des cernes de croissance sont bien visibles. Sur dosse ou sur la face tangentielle, le chêne présente une figure flammée. Les vaisseaux sont groupés en anneaux clairement perceptibles à la loupe. Les dimensions des vaisseaux du bois initial sont dix fois plus importantes que celles des vaisseaux du bois final.
Sur la face radiale (bois débité sur quartier), les délimitations des cernes de croissance ont l’aspect de stries foncées. Dans le bois débité sur quartier, les rayons du bois se manifestent comme des maillures.
Différences : Le chêne rouge a des vaisseaux ouverts, des cernes de croissance plus larges et une figure moins fine que le chêne blanc. Les vaisseaux du chêne blanc sont obturés par des thylles. Le chêne rouge est moins durable que le chêne blanc, mais il se laisse mieux imprégner.
Le chêne a une révolution de 120 à 250 ans. En Europe, ce n’est qu’après 150 ans que le tronc présente un diamètre de ±60 cm. En Amérique, par contre, le tronc du « red oak » aura déjà un tel diamètre après moins de 80 ans.
Les Américains scient leurs grumes presque entièrement sur dosse, même s’il devient de plus en plus courant de les scier sur quartier ou faux-quartier. Après chaque trait de scie, les grumes sont tournées de 90°. Ils optent de plus en plus souvent pour des largeurs fixes au lieu des largeurs tombant de scie. Ils travaillent encore toujours avec les mesures anglaises. Les scieurs européens débitent généralement les grumes sur quartier. Ils tiennent davantage compte de l’utilisation. Les grandes dimensions sont de plus en plus difficiles à obtenir.
Durabilité : Le chêne rouge d’Amérique est peu durable (classe de durabilité naturelle IV). Le chêne blanc d’Amérique et le chêne d’Europe sont moyennement durables à durables (classe de durabilité naturelle II/III).
Normes de qualité : Il existe une norme belge pour le classement visuel selon l’aspect du chêne d’Europe : la NBN EN 975-1 : 1996. « Bois sciés – classement d’aspect des bois feuillus – partie 1 : Chêne et hêtre ».
Le chêne d’Amérique possède généralement sa propre norme de qualité. Le système américain est basé sur le système « cutting », ce qui signifie qu’un certain pourcentage de la surface du bois doit être exempt de défauts selon la norme de qualité. Dans le système européen, une limite maximale est imposée pour chaque défaut suivant la classe de qualité.
La spécification « premier choix » pour sciages ne répond à aucune prescription légale. Une indication de qualité repose en principe sur le nombre de défauts et leurs dimensions, pas sur le mode de sciage. La qualité dont vous avez besoin dépend bien entendu de l’utilisation.
Séchage et taux d’humidité : Si le chêne est porté en une fois de l’état mouillé à sec, il risque de présenter des déformations, des fissures ou du collapse. Dans le cas de collapse, le bois présente un retrait irrégulier, plus important au centre qu’aux bords de la pièce. Le retrait de l’état vert à 12 % est d’environ 2,2 % dans le sens radial et de 5,6 % dans le sens tangentiel.
Le séchage en deux étapes offre de bons résultats. Après le sciage, le bois est soumis à un premier triage de qualité. Le bois est ensuite séché à l’air libre pendant près de 6 mois, jusqu’à obtenir un taux d’humidité de 35-40 %. Il importe de veiller à ne pas mettre le bois en plein soleil et à le protéger contre le vent trop sec ou trop fort. Le bois est ensuite séché en séchoir jusqu’à obtenir le taux d’humidité requis.
Le chêne bien séché est relativement stable. Pour une humidité relative de l’air de 50 %, le bois a une humidité d’équilibre d’environ 11 %. A l’intérieur, l’humidité de l’air peut varier de 30 à 60 %. Le chêne indigène aura un retrait ou un gonflement d’environ 0,8 % (sens radial) et de 1,2 % (sens tangentiel).
Le chêne d’Amérique est souvent importé séché.
Usinage : Le chêne se laisse bien usiner tant machinalement que manuellement. Pour un beau travail, l’angle de coupe idéal des outils est de 20°. Lors du tournage du chêne à l’état sec, les outils se désaffûtent vite. Le chêne se laisse facilement cintrer à la vapeur chaude. C’est surtout le chêne d’Europe qui se prête bien au cintrage. Le bois peut alors présenter une épaisseur de maximum 60 mm.
Collage, finition et fixation : Le chêne se laisse facilement coller, teinter et peindre. Le chêne d’Amérique contient moins de tanins que la variante européenne. Seul le chêne d’Europe peut donc être fumé ou mordancé, ce qui lui donne une apparence ancienne. Le chêne a tendance à se fissurer : un préforage est donc conseillé avant le vissage ou le clouage. Les tanins du chêne peuvent lui donner une décoloration bleu-noir aux endroits en contact avec les matériaux ferreux et une décoloration brun clair aux endroits en contact avec le cuivre ou le laiton. Il est dès lors conseillé d’utiliser des moyens d’assemblage en acier inoxydable.
Utilisations : Le chêne convient particulièrement bien au placage tranché et au parquet. Il convient également pour :
portes intérieures ;
meubles ;
aménagements intérieurs ;
plinthes et moulures ;
escaliers intérieurs ;
portes extérieures(*) ;
menuiseries extérieures(*) ;
bardages(*) ;
bois de construction (poutres, solives, chevrons) ;
constructions hydrauliques(*).